Le plancher de la chambre Ă©tait couvert de tapis usĂ© et douteux. Je devais me chausser pour aller Ă la salle de bain. La douche Ă©tait dans une baignoire Ă©troite et la partition partielle pour Ă©viter les Ă©claboussures hors du bain laissait passer lâeau qui finissait au pied de la toilette.
Cela dit, le pire dĂ©sagrĂ©ment tient Ă lâattitude du personnel de la rĂ©ception. Jâai sĂ©journĂ© deux jours et dĂšs le premier matin, le responsable de la rĂ©ception me suggĂ©rait de quitter lâhĂŽtel tĂŽt le lendemain pour les fins du nettoyage des chambres pour les prochains clients, i.e. Ă 7:00. Quand je lui ai rĂ©pliquĂ© que la chambre Ă©tait payĂ©e et que lâheure de dĂ©part indiquĂ©e Ă©tait la fin de la matinĂ©e, il a voulu connaĂźtre lâheure de mon vol, quâil serait trĂšs difficile dâobtenir un taxi etc.
Des deux jours oĂč jâai sĂ©journĂ© au Gregoriana, de jour ou de soir, jamais personne de la rĂ©ception nâa Ă©mis un âbonjourâ ou un âbonsoirâ, Ă peine rĂ©pondaient-ils quand les clients les saluaient.
Ce matin, le moment du dĂ©part venu, jâai quittĂ© Ă 6:30, le coeur heureux de laisser derriĂšre moi ce groupe de personnes frustrĂ©es.
Mon expĂ©rience au Gregoriana est tout Ă lâopposĂ© de lâamabilitĂ© italienne, lâamabilitĂ© caractĂ©ristique dâun pays que jâai visitĂ© souvent et longtemps, lâamabilitĂ© dâun pays et dâun peuple que jâadore.